Le samedi 21 janvier 2023, s’est déroulée dans l’enceinte du Collège Libermann une formation continue destinée à l’ensemble du personnel. Le thème retenu était : la communication bienveillante dont la présentation a été l’œuvre du Père Cathérin GANSA S.J.
Le Père Saturnin BITEMO S.J., Père spirituel du collège a été le premier à prendre la parole pour la prière. La parole fut donnée au Père Bertrand DJIMOGUINAN S.J. qui a présenté le Père Cathérin GANSA S.J. en service à l’UCAC-ICAM et l’a remercié pour sa disponibilité.
L’exposé du Père Cathérin GANSA S.J.
La formation proprement dite a commencé lorsque le Père Cathérin GANSA S.J. a débuté son exposé en soulignant que « rien n’est plus simple que communiquer, rien n’est plus compliqué que bien communiquer. » Après avoir indiqué les déformations des messages, il a donné un exercice qui consistait pour des groupes de quatre éléments de dessiner le cadre idéal de communication. Pour le formateur, trois objectifs étaient visés à travers cet exercice : évaluer notre capacité à improviser, saisir l’importance de la communication non verbale, percevoir la capacité à innover.
Le Père Cathérin a insisté sur les objectifs de la communication comme la transmission d’un message, l’information de soi-même et d’autrui, le suivi attentif de celui ou de celle que l’on écoute. Le Père Cathérin a énuméré cinq techniques pour une communication efficiente dans le milieu professionnel : choisir le bon moment – parler en utilisant « je » et non « on » – savoir écouter pour que l’autre nous écoute – trouver une solution par la négociation en étant attentif aux besoins de l’autre – donner des marques d’affection qui améliorent toujours les relations interpersonnelles.
Selon le Père Cathérin, la communication bienveillante possède quatre composantes essentielles : observer – dire son ressenti – exprimer ses besoins – demander. Quelques échanges ont été faits dans la salle pour distinguer l’observation du jugement. Pour une communication bienveillante, il importe de développer un vocabulaire affectif et être capable d’exprimer de l’amour aux plus jeunes, ce qui fortifie leur croissance intellectuelle, sociale, spirituelle. Pour ce faire, il faut surtout communiquer aux plus jeunes l’amour, la discipline axée sur la crainte de Dieu.
Le Père Cathérin a identifié quelques besoins liés aux sentiments. Il a énuméré entre autres les besoins de calme, de confiance, d’autonomie, de respect. En outre, il a souligné qu’en situation de communication bienveillante, la formulation d’une demande nécessite l’usage des formules telles que « s’il vous plaît », « j’aimerais que »…
Le Père Cathérin a présenté la communication violente ou malveillante qui repose sur le jugement moraliste, la négation de la responsabilité, la communication de ses désirs sous forme d’exigences, les préjugés défavorables, les critiques de l’autre. Elle contraste avec la communication bienveillante dont les caractéristiques sont : observer – prêter attention aux ressentis – exprimer les besoins – demander.
Quinze groupes de travail ont été constitués. Ils ont réfléchi pendant 45 minutes sur trois questions posées par le Père Cathérin :
Le mot de clôture de la formation a été prononcé par le Père Cathérin qui a remercié les groupes pour leur travail, souligné que l’essentiel en matière de communication est d’avoir la volonté d’écouter et comprendre celui avec qui nous communiquons. Il faut éviter les jugements et assumer les ressentis. Au sujet des apprenants aux caractères difficiles, le Père Cathérin a conseillé l’usage de la communication bienveillante pour montrer aux jeunes apprenants que l’adulte est bon et honnête par conviction. Il a souhaité que les idées contenues dans les rapports soient mises en pratique en vue d’un meilleur fonctionnement du Collège Libermann.
Débutée à 9 heures, la formation continue a pris à 13h20.