08 Mars 2023

Le collège Libermann a organisé le mercredi 8 mars 2023 une séries d’activités dans le cadre de la célébration de la 38ème édition de la Journée Internationale de la femme placée sous le thème « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologie pour l’égalité des sexes ».

A tout Seigneur tout honneur, les activités ont commencé, comme il est de tradition dans cet établissement de confession catholique, par une célébration eucharistique dans la chapelle du collège.  S’inspirant de l’évangile du jour sur la supplication de la mère Jacques et Jean, Fils de Zébédée, en faveur de ses enfants d’une part, et de l’origine même de célébration de cette journée – la grève générale et la manifestation de femmes Russes à Petrograd exigeant « du pain et la paix » – Le Père Bitemo Saturnin, Père Spirituel du collège et prédicteur du jour a tenu à souligner la rôle prépondérant de la femme dans la quête du « magis », la protection de la cellule familiale et au demeurant la société toute entière. Il a à cet effet invité l’humanité toute entière, la gente féminine en premier lieu, à œuvrer pour la promotion et la protection de la dignité de la femme, sans distinction de statut social. « La journée Internationale de la femme », va-t-il souligner, « est avant tout la journée de lutte pour le respect des droits de la femme ; et cela commence par le respect de sa dignité, par elle-même d’abord ».

Le deuxième temps fort de cette journée était sans nul doute la conférence donnée par un panel constitué de Toukam Latitia, Epse Kamgaing ancienne élève du collège, Alvine Emaleu et Odile Ngo Nguimbus, toutes représentantes de la société schneider Electric. Dans un brillant exposé autour du thème : « pour un monde digital inclusif : autonomiser les jeunes filles à travers les métiers techniques dans le digital », les panelistes ont invité nos jeunes apprenantes à s’impliquer sans complexe dans les métiers de la technologie et de l’intelligence virtuelle. Toutefois elles ont tiré la sonnette d’alarme sur les risques liés à la mauvaise utilisation des réseaux sociaux.

La journée s’est achevée par des réjouissances dans un restaurant de la place à Bonapriso. Nous espérons vivement que cette journée a constitué un pas supplémentaire dans la lutte pour l’épanouissement de la femme